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XVI Srieriihöök ctait done accoutuinc aussi bien aux jascincnts de la Cour royale qu’aux murmures des foules paysannes, dont les « mais si » et les « inais non » doimés en réponse aux questions desjuges presidents font encore echo dans les proces-verbaux conserves jusqu’a nos jours. En niaints endroits, Stiernliöök poursuit rexainen de Févolution des institutionsjusqu’a Tépoque contemporaine, ce qui est notaminent le cas pour la procedure dans les tribunaux de campagne. Surtout dans ces parties de son OLivrage le lecteur per<;oit, a travers les experiences vecues de I’auteur, le sue et la seve du terroir et le rythme lent d’unejustice qui sentait encore le cheval, étant administree par des juges chcvauchant ä travers le pays entre les lieux traditionnels de reunionsjudiciaires, Ces attaches paysainies et I’origine modeste de Stiernliöök expliquent que la protection dcs humbles contre les grands lui ait tenu å coeur. Il eut ceci en commun avec beaucoup d’autres serviteurs de la couronne suédoise, notamment ceux qui dans ses provinces baltiques prirent la défensc dcs paysans contre Icurs seigneurs. C’est surtout grace ä cette race de fonctioimaires royaux, å laquelle appartint done Stienihöök, que radministration suédoise parait avoir laissé un souvenir honorable dans ces pays, tombes depuis sous d’autres dominations. Pour plusieurs raisons, le noin et I’oeuvre de Stiernliöök sont done chers aux juristes suedois, mais c’est surtout son histoire de notre droit qui I’a rendu celebre. Il fut un temps ou cette célébrite ne se confmait pas å la Suede, car, publié en latin, I’ouvrage de Stieniliöök lui donna droit de cite dans la grande Republique des lettres européeimes. En revanche, le fait que Stienihöök se soit servi de la langue latine rend aujourd’hui, hélas, son livre inaccessible å trop

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