RB 1

XIV aussi, å la rccherchc de textes de loi sur Icsquels fonder les arréts. Leur role conime source secondaire de droit fut menie ofhciellenieiit reconnu par la promulgation royale en 1608 de la premiere edition imprimée de la Latidsliii^. Car, pour étrange que cela puisse paraitre, le code du royaume jusqu’a cette date n’exista qu’en exemplaires manuscrits, dans lesquels le texte de la loi présentait parfois quelques variations et était souvent complété de toutes sortes d’adages juridiques et de renvois a des précédents celebres, ajoutés au cours des ages par les propriétaires suecessifs de ces précieux volumes. Or, rimpression de la Landslag, ordomiée par Charles IX, signifia le remplacenient de ces instruments de travail individualistes par une redaction uniforme du code, tandis que le déeret de promulgation autorisait en méme temps, å titre subsidiaire, Temploi des vieilles lois des provinces. En consequence, celles-ci furent imprimées, elles aussi, et ainsi tirées d’un oubli qui n’avait, d’ailleurs, jamais été total. L’oeuvre legislative du pére de Gustave II Adolphe eut done deux visages, I’mi toumé vers Tavenir, Fautre vers le passé. L’un et Fautre se refletent dans la promiJgation précitée de Fedition imprimée de la Landslag, qui souligne a la fois le besoin de réviser ce code et les mérites des anciennes lois. Au sujet de ces demieres perce Forgueil national nourri par Fidée que les Goths et les Lombards, vainqueurs des Romains, étaient venus de Suede et que les lois qu’ils imposerent aux territoires conquis furent celles de leur pays d’origine. Qu’un juriste suédois de la génération de Stiernliöök s’intéressat ä Fancien droit du pays était done naturel, mais chez lui cet intérét fut singuherement profond et durable. Chercheur infatigable et aussi coUectioimeur de manuscrits,

RkJQdWJsaXNoZXIy MjYyNDk=