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XII Sticrnhöök fiit finalcment nommc cii 1647 rcférciiciairc des affaires portées devant le Roi en son conseil, instance judiciaire supreme qui apres quelqiies flotteinents avait survccu a la création de la premiere Cour d’appel, destince a forigine a cxercer le pouvoir judiciaire royal. Jusqu’a la fm de sa vie, Stiernliöök resta attelé a cette tache, bien qu’il eiit cté de bonne heure frappé de cccitc et qu’il ait done du s’en remettre a ses collaborateurs pour la lecture des dossiers. En outre, Stiernliöök continuait d’etre employe dans differentes commissions de legislation et d’etre appele å clucider d’autres importants problemes juridiques. Le periple qu’a ainsi déerit la vie de Stiernhöök fait de lui un représentant U'pique de toute une classe de magistrats, issue du peuple en passant le plus souvent par le presbytere, laquelle donna a la Suede une noblesse de robe, rappelant celle de la France et formant I’ossature de la monarchie de I’ancien temps. Serviteur fidele de la couronne, Stiernhöök le fut sa vie durant. Jeune etudiant, de retour d’Allemagne, il fut mande chez le roi Gustave II Adolphe pour rendre compte de ses observations sur la situation politique de I’autre cote de la Baltique. Plus tard, Stiernhöök allait avoir ses entrées chez la reine Christine, qui sut apprecicr scs conseils. Ainsi, par de sombres matins d’hiver, au glacial palais de Stockholm, ce legiste au visage grave, vetu de noir et portant dcs souhers a bouts carres, a pu froler dans I’escaher conduisant a rappartement de la reine Descartes, grclottant, qui s’y rendait cgalemcnt, convoque par la rcinc philosophc, ct qui cn est mort, emporte par 1111 rhume nordique. Au moment de quitter la Suede apres son abdication, cn 1654, Christine demanda å Stiernhöök de continuer de la servir cn I’invitant a sc joindre å sa cour de rcinc errante.

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