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XI intituléc Parlcnicnt dans son actc de fondation, tcrmc dcrricrc Icqncl il est difficile de ne pas entrevoir la plus célcbre des Cours fran^aises de I’ancien regime, le Parlement de Paris. Le controle exercé par les Cours d’appel sur les tribunaux proviiiciaux prit deux formes. D’un coté, les decisions de ccux-ci etaient examinees et, le cas écbéant, corrigées par la nouvelle instance supérieure et, d’un autre cote, les Cours d’appel inaugurérent I’usage de faire présider les tribunaux proviiiciaux par dejeunesjuristes ayant fait des études uiiiversitaires et un stage dans une Cour d’appel. Cetteconfrontation du droit ancestral ancré dans les tribunaux provinciaux et de la pensée juridique plus systéniatique etsavante représentée par les Cours d’appel a determine revolution. La premiere partie de la carriere de Stiernhöök s’inscrivit dans ce cadre. Apres avoir fait des etudes a I’liniversitt: nationale d’Upsal et eftectue de longues peregrinations academiques, surtout en Allemagnc mais egalement aux PaysBas ct, chose beaucoup plus rare a I’epoque, en Angleterre, Stiernhöök se vit en 1630 nommé assesseur a la Cour d’appcl d’Abo en Finlande, qui faisait alors partie intégrante de la Suede. Tout en conservant jusqu’en 1647 ce siege a la Cour d’appel finlandaise, Stiernliöök trouva egalemeiit le temps de présider des tribunaux proviiiciaux, iiotamment celui des lies d’Aland. ll eut ainsi une grande experience des deux types de tribunal. Nomine en outre professeur å runiversitc d’Abo en 1640, Stiernhöök y enseigna le droit national, sans abandonner pour autant ses fonctions dejuge. D’autres niches commen^aient cependant a exiger la presence de Stiernhöök a Stockholm, a dcs intervalles toujours plus courts. Ainsi, dans les annees 1640 il tit partic d’une serie de commissions successives, créécs en vue de la revision de la loi. Apres avoir pris une part tres active ä ces travaux.

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