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X des réformes dans Torganisation judiciaire et par une refonte de radministrarion centrale et provinciale. En fait de legislation, les lois héritées du passé répondaient mal aux exigences des temps nouveaux, caraetérisés par des contacts multipHés avec Fextérieur, Aussi vit-on tout le long du dix-septiéme siécle difFérentes commissions royales travailler, Tune apres Tautre, ä la révision totale ou partielle de la Landslag, vaste codification datant de 1350 qui avait remplacé les anciennes lois des difFérentes provinces. Ces travaux n’aboutirent définitivement qu’au siécle suivant, lorsque fut adopté le code de 1734, fruit longuement muri des travaux préparatoiresde plusieurs générations dejuristes. Si en Suéde Ic dix-septiéme siécle n’a done légué ä la postérité aucune grande codification achevée, 1’évolution nécessaire du droit s’est faite, en revanche, par la pratique des tribunaux. Cette évolution fut surtout I’oeuvre des nouvelles Cours d’appel, dont la premiére, celle de Svea a Stockholm, fut créée en 1614 par le roi Gustave II Adolphe, inspiré par le chanceher Oxenstierna. Les Cours d’appel vinrent se superposer å de vieux tribunaux jirovinciaux, dont les décisions étaient encore largement influencées, si non dietées, par dcs jurés plus ou moins permanents, choisis parmi les habitants des districts judiciaires. Cet élémcnt populaire, remontant a un lointain passé, sc maintenait ainsi å coté du juge président, lequel ifétait le plus souvent que le modeste substitut de quelque dignitaire absent, bénéticiaire dcs revenus de la charge de juge en question. Ces tribunaux provinciaux, 011 Fékunent populaire tenait tant dc place, furent done mis sous le controle dcs Cours d’appcl, Icsqucllcs avaicnt été con^ues d’aprés des modéles étrangers et dont les membres étaient tons juristes. A ce SLijct, il est signiheatif que la premiére Cour d’appcl ait été

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