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sieht auch das Gewohnheitsrecht als ein naturgegebenes Komplement zur Gesetzgebung.114 Er unterscheidet indessen zwei Kategorien: coutume proprement dite und pratiques/usages conventionnels. Coutumes sind Sitten, welche angewendet werden kraft der subjektiven Überzeugung, dass sie verordnet sind. Pratiques oder usages sind Handlungsweisen, welche ohne diese subjektive Gefühl des Gebotes bestehen. Es kann schwer sein, diese theoretische Unterscheidung aufrecht zu erhalten.115 Beudant behauptet jedoch, dass es zuletzt die Aufgabe des Richters ist, selbständig zu prüfen, in wieweit eine Sitte rechtlich bindend oder nicht ist.116 Mazeaud-Chabas gruppiert die Sitte gemeinsam mit dem Gesetz als sources directes de règle de droit. Man betont den unmittelbaren Kontakt mit den Bedürfnissen der Gesellschaft und dass “das Gesetz manchmal schlecht diesen angepasst ist”.117 Die typischen Nachteile werden aber auch genannt,mit gewissem Nachdruck.118 r i c h a r d n o r d q u i s t 196 des mêmes faits pendant une certaine durée ... Cette pratique doit être considérée par ceux qui s’y conforment comme absolument obligatoire, de telle sorte que le respect puisse en être exigé au besoin par les voies de droit ... Enfin cette pratique ne doit pas être ... contraire à la loi ...”, s. 23f. 114 “La loi proprement dite est un moyen perfectionné de production du droit ... Cela n’empêche pas une production naturelle du droit par la vie elle-même. Les formes constitutionnelles concernent la loi proprement dite et non cette formation spontanée du droit que l’observation des faits ne peut pas ne pas constater.”, Beudant, supra n. 84, s. 86. 115 “… dies ist sicherlich eher eine Fiktion. In der Realität sollte ein Gericht, falls die Sitte als verbreitet befunden wird, ziemlich frei beurteilen, ob diese aufgrund der Fragestellung, die sie betrifft, dessen allgemeinem Charakter usw., als bindend angesehen werden soll oder nicht.”, Hellner, supra n. 37, s. 112. Peczenik weist diese Auffassung ab:“[Die subjektive Überzeugung] kann schwer zugänglich für empirische Soziologie sein, aber wie kann eine Anzahl von Individuen eine Gesellschaft bilden, ohne dass sie in gewisser weise die gleiche Überzeugung über das rechte und geltende tragen”, Peczenik, supra n. 35, s. 230. 116 “C’est au juge ... de vérifier si l’usage invoqué est réel, assez ancien, assez général, assez constant, assez uniforme pour être admis comme coutume. ... questions de fait que le juge apprécie souverainement.”, Beudant, supra n. 84, s. 91. 117 “... l’usage correspond exactement aux idées morales, aux besoins économiques et sociaux du groupe; il se moule étroitement sur eux; il évolue sans cesse avec eux.Au contraire, la loi est parfois mal adaptée à ces besoins; en tout cas, elle est en stagnation; elle n’evolue pas.”, Mazeaud-Chabas, supra n. 87, s. 121. 118 “Mais les défauts de la coutume sont considérables: sa souplesse, sa malléabilité la rendent imprécise, difficile à saisir dans son étendue, comme dans sa sanction. Elle ne remplit pas donc pas l’une des missions de la règle de droit, qui est d’assurer la sécurité. ... elle n’est connue que d’initiés ... qui ... s’arrogent facilement le pouvoir de créer la règle de droit sous prétexte de la révéler.”, ibid. .

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