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d i e k o d i f i k at i o n u n d d i e j u r i s t e n 171 dung amAnfang des 19. Jhts.Als passende Einführung zum Code Civil erscheint Portalis Vorwort zum Code Civil (3.1). Die Artikel 4 und 5 des Code Civil können als Versuch interpretiert werden, die Rechtsbildung von der Rechtsanwendung zuspalten (3.2). Der schwedische Rechtsquellenbegriff, wie er durch Schrevelius und Nordling formuliert worden ist, dient als Kontrast zum gesetzlichen Dualismus des Code Civil (3.3). Portalis war einer von vier Juristen, die mit der Hauptverantwortung für das Verfassen von Napoleons Zivilgesetzbuch betraut waren. SeinVorwort ist interessant, da es von unserer Arbeitshypothese über die Konsequenzen der Kodifikation auf die Rechtswissenschaft abweicht. Portalis akzeptiert vorbehaltlos die neue Sonderstellung des geschriebenen Rechts. Dennoch ist dasVorwort von einer relativisierten geschichtlichen Auffassung geprägt. Dies hebt sich vom rechtspolitischenWillen ab, die gesamte Juristenschaft abzuschaffen. Portalis schließt sich näher an Montesquieu und Savigny als anVoltaire an. Er betont, dass das Jetzt in einer lebenden Relation zurVergangenheit stehen muss und ist äußerst kritisch gegenüber dem unnötigen Reformeifer seiner Epoche und “dem übertriebenen Spektakel”.38 Die Akteure der Rechtsordnung “setzen sich nie zur Ruhe”39 und daher kann kein Gesetzgeber alle denkbaren rechtlichen Probleme vorher38 “On raisonne trop souvent comme si le genre humain finissait et commençait à chaque instant, sans aucune sorte de communication entre une génération et celle qui la remplace. ... [Les rapports naturels] lient toujours ... le présent au passé et l’avenir au présent, et ... font qu’un peuple, à moins qu’il ne soit exterminé ... ne cesse jamais ... de ressembler à lui-même. Nous avons trop aimé, dans nos temps modernes, les changements et les réformes ... les siècles de philosophie et des lumières ne sont que trop souvent le théâtre des excès.”, J.-E. M. Portalis, Discours préliminaire sur le projet de code civil (1804), Discours et rapports sur le Code civil, Caen (1992), s. 20. 39 “... les lois, une fois rédigées, demeurent telles qu’elles ont été écrites; les hommes, au contraire, ne se reposent jamais ; ils agissent toujours ; et ce mouvement, qui ne s’arrête pas, dont les effets sont diversement modifiés par les circonstances, produit à chaque instant quelque combinaison nouvelle ...”, s. 8;“Ce serait donc une erreur de penser qu’il pût exister un corps de lois qui eût d’avance pourvu à tous les cas possibles ...”, s. 10. 3. 1 Das Vorwort des Portalis

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