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PUFENDORFS AuSSTRAHLUNG 105 Trotz dieser allgemeinen Hochschätzung Pufendorfs bei den Hauptvertretern des kulturellen Lebens des Aufklärungszeitalters muss doch nicht verkannt werden, dass zur gleichen Zeit andere ebenso bedeutungsvolle Autoren gegenteiliger Meinung erscheinen. Es handelt sich vor allem um Rechtsgelehrte wie Henri-Fran^ois d’Aguesseau (1668—1751), den beriihmten Chancelier d’Aguesseau zur Zeit Ludwigs XV., und Franfois Richer d’Aube, Maitre des requetes unter demselben König. Beide zeigen sich etwas zuriickhaltend, wenn nicht durchaus kritisch gegeniiber Pufendorf. Aber es handelt sich auch um den spöttischen Voltaire, dessen harte Worte iiber Grotius und Pufendorf auf die Dauer ein verderblichen Einfluss ausiiben sollten. In seinen „Instructions sur les etudes propres å former un magistrat“, die er seinem Sohn 1716 bestimmf*^, schreibt zuerst d’Aguesseau tatsächlich: „Parmi les mödernes, les savants du Nord estiment beacoup le gros traité de Pufendorf De jure natural!, gentium et civili. Je souhaite que vous ayez plus de courage que je n’en ai eu, mon cher fils. Mais je vous avoue, peut étre ä ma confusion, que je n'ai jamais pu achever la lecture de cet ouvrage. Uauteur est profond a la vérité; mais il est écrit a la mode des Péripatéticiens qui obscurcissent soHvent ce qu’ils veulent définir, par des termes abstraits et des expressions techniques . . . Apres cela je ne veux pourtant point vous prévenir, il vaut mieux que vous en jugiez par vous-mcme; en tout cas si vous aviez le meme malheur que votre pere, et que Pennui commenqat a vous gagner en faisant cette lecture, vous pourriez vous contenter de lire Vabrégé que Barbeyrac nous a donné de Vouvrage de Pufendorf Aber dieser Vorwurf gilt nur nach d’Aguesseaus Aussage dem achtbändigen „De Jure Naturae et Gentium'’'. Der beriihmte Kanzler äussert sich ganz anders beziiglich der Kurzfassung des ,,De Officio hominis et civis", die er irrtumlicherweise als Abriss dem französischen Ubersetzer Pufendorfs Jean Barbeyrac zuschreibt. So fährt er fort: . . on peut meme tirer plus d’avantage sur cette matiere d'un pared abrégé, que d'un long traité parce qu’il est bon de commencer par mettre Vesprit sur les voies, en lui montrant les principes généraux qui doivent le conduire, avant que de le faire entrer dans une longue carriere dont Vétendue pourroit le rebuter" Und d’Aguesseau schliesst mit einem Vergleich zwischen Pufendorf und Grotius, den er fiir ein „Génie d'un ordre fort supérieur" hält.^® Ein ähnlicher Standpunkt wird von Fran9ois Richer d’Aube in der Vorrede seines „Essai sur les Principes du Droit et de la Morale“ aus dem Jahre 1743 vertreten: Vgl. Oeuvres de M. le Chancelier d'Aguesseau, Yverdon, 1763, Bd. 3, S. 5—239. Vgl. Op.cit., Deuxicme Instruction, Bd. 3, S. 103—104. Vgl. Op.cit., loc.cit., S. 104—105. Ibid in fine. 48

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