d i e k o d i f i k at i o n u n d d i e j u r i s t e n 203 Fall nicht bereit für eine derartigeVerantwortung ist. Dies ist auf früher genannte, in französischem Recht tief verwurzelte Glaubwürdigkeitsprobleme zurückzuführen: Inkonsequenz, Flüchtigkeit und lakonische Urteilsbegründungen.Atias vertritt, wie Cabrillac, kritische Standpunkte in bezug auf die Rolle der Praxis als Rechtsquelle. Er plädiert für eine Prüfung des Rechtsquellenbegriffes und für eineVerbesserung des juristischen Denkens.138 Er meint auch, dass der französische Juristenunterricht von einer Einäugigkeit geprägt ist, und dass die Studenten zu “Gefangenen der Gesetzesbestimmungen” werden.139 An anderer Stelle plädiert er indessen für einen völlig neuen Code civil. Der Mangel an Einheit im französischen Recht stellt auf lange Sicht eine Gefahr für die Rechtssicherheit dar. Nötig ist “ein Gesetzgeber, dem das Recht etwas bedeutet”.140 Der neue Code soll mit einem geeigneten Grad an Allgemeinheit die “grundlegenden juristischen Begriffe” formulieren, ohne in Einzelbestimmungen zu versinken.141 Oppetit meint, dass die moderne Rechtsentwick138 “Tout se passe comme si, entre les juges et les avocats et avoués ... le dialogue s’était interrompu, Le positivisme juridique a échoué; la pratique est parvenue au résultat que la théorie se refusait à admettre... Prendre conscience de la défaillance des prétendues sources du droit sera la tâche de la génération qui s’installe. Il y a urgence à réalimenter la pensée et le raisonnement juridiques.”, C.Atias, La fin d’un mythe ou la défaillance du juridique, Rec. Dalloz, (1997) 7ème cahier, chron., s. 44. 139 “Qui s’interroge sur les causes de l’inflation législative devrait bien regarder aussi de ce côté là : quand les juristes se croient prisonniers de dispositions légales qu’ils ne savent plus interpréter, quans les juristes sont incapables de s’adonner à la libre recherche critique, force est de leur fournir une loi pour chaque espèce!”, C. Atias, Enseigner le droit, L’enseignement du droit civil à la fin du XXème siècle, R.T.D. Civ., (1998) avr.-juin., s. 288. 140 “S’il advenait que la France fût quelque jour dotée d’un législateur soucieux de droit, un nouveau code civil pourrait et devrait être préparé. La conviction de cette urgente nécessité s’appuie sur le constat d’une crise profonde et grave... L’enlisement doctrinal et professionel actuel est un fait. L’extrême dispersion des informations ... ne serait porteuse de richesse que si elle ne faisait le lit de l’incertitude et de l’arbitraire.”, Atias, supra n. 14, s. 200. 141 “Le code nouveau ne sombrera pas dans les détails techniques ... Il trouvera ... le degré de généralité convenable qui permet de conduire sans contraindre... Le code civil de la France du XXI siècle sera la source vive d’une composition des grands ensembles et des catégories juridiques fondamentales. ... Le rétablissement des cohérences perdues est une necessité.”, ibid.
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