d i e k o d i f i k at i o n u n d d i e j u r i s t e n 191 Praxis wird auch abgewiesen. Es gibt sogar Zeichen für das Gegenteil.99 Terré meint doch, dass die Sonderstellung des Gesetzes gesichert werden muss, da diese Rechtsquelle der einzig völlig authentische Ausdruck für den allgemeinenWillen ist. Das Verhältnis zwischen Gesetz und Praxis wird weiters als ein “Kampf ”beschrieben.Das politische Element macht das geschriebene Gesetz als rechtbildende Kraft überlegen, welches jedoch kein Hinderniss für einen fruchtbaren Dialog zwischen Gesetzgeber und Gericht ist.100 Jestaz beschreibt dieses Verhältnis als zwei “interaktive Pole”. In einer weiteren Perspektive meint er, dass die französische Rechtswissenschaft keine passende Theorie hat, diesen Dualismus zu behandeln und zu erklären.101 Die Schlussfolgerung fällt jedoch zumVorteil des Gesetzes aus. Einen zu großen Teil der politischen Beschlussfassung der richtenden Macht zu überlassen, steht imWiderspruch zur Machtteilungslehre. Das angelsächsische Recht ist in dieser Hinsicht abschreckend.102 InIntroduction générale au droit von Cabrillac aus dem Jahre 1997 wird zugegeben, dass ein Gerichtsurteil zu einer règle de droit verwandelt werden kann. Er nennt ein pädagogisches Beispiel dafür, wie der Kassationsgerichtshof eine Gesetzesbestimrevêtues ... inversement, l’autorité relative de la chose jugée n’empêche pas, dans les pays de common law les décisions de justice d’avoir valeur de précédent.”, Terré, supra n. 73, s. 208. 99 “... la stabilité de la jurisprudence n’est probablement pas aujourd’hui ... inférieure à celle de la loi; de plus en plus souvent, produit de ministères «techniques», celle-ci énonce moins une règle de conduite qu’elle ne devient un procédé de gouvernement, alors que celle-là est l’œuvre de magistrats imprégnés, au-delà de leur diversité ...”, ibid. 100 “... le combat de la loi contre la jurisprudence illustre la superiorité de celle-là sur celle-ci et répond à divers besoins, spécialement d’ordre politique ... On peut aussi ... y voir un dialogue fructueux entre les institutions.”, s. 210. 101 “...les deux pôles existent, interagissent et se complètent ... Ce qui nous manque en France, c’est une théorie pour gérer et expliquer ce dualisme, une théorie qui mette chacun à sa place en évitant aussi bien la timidité que les excès du juge ... cette théorie ne devrait pas exclure les discrets mouvements de balancier d'un pôle à l’autre.”, Jestaz, supra n. 11, s. 310. 102 “A l’evidence, la France ne fait pas suffisamment confiance à ses juges. Mais les pays de common lawdonnent aux leurs un rôle excessif en ce qu’ils leur abandonnent des choix de société pour lesquels un débat devant les représentants élus du peuple paraîtrait indispensable.”, ibid.
RkJQdWJsaXNoZXIy MjYyNDk=