sehen. Die positiven Gesetze können weder den Gebrauch der “natürlichenVernunft” noch die “Kette der Zeit” ersetzen.40 Die Aufgabe des Gesetzes ist, allgemeine Prinzipien zu formulieren und sich von Detailregulierung fernzuhalten. Die Aufgabe des Richters ist es, die Gesetze umzusetzen,“die Gesetze zu verzweigen und auszustrecken” und “den Geist des Gesetzes zu studieren, wenn der Buchstabe tötet”.Von einer untergeordneten Stellung von Richtern oder Rechtswissenschaft ist überhaupt nie die Rede. In einer Aussage über das Gesetzesmotiv des Code Civil warnt er vor einer Überschätzung der Fähigkeiten des Gesetzgebers und einer Unterschätzung der Richterschaft.41 Der Gesetzgeber und die Rechtsanwendung haben verschiedene rechtswissenschaftlicheAufgaben.42 Portalis kann nicht genug die Bedeutung der Rechtswissenschaften und der Doktrin für die Rechtsordnung betonen.43 Die unvermeidlichen Lücken im Rechtssystem müssen mit anderen Rechtsquellen als dem geschrieber i c h a r d n o r d q u i s t 172 40 “... les lois positives ne sauraient jamais entièrement remplacer l’usage de la raison naturelle dans les affaires de la vie. Les besoins de la société sont si variés, la communication des hommes est si active, leurs intérêts sont si multipliés et leurs rapports si étendus, qu’il est impossible au législateur de pourvoir à tout. ... D’ailleurs, comment enchaîner l’action du temps? Comment s’opposer au cours des événements ou à la pente insensible des moeurs? Comment connaître et calculer d’avance ce que l’expérience seule peut nous révéler?”, s. 7. 41 “Nous raisonnons comme si les législateurs étaient des dieux, et comme si les juges n’étaient pas même des hommes.”; citat i L. Husson, Examen critique des assises doctrinales de la méthode de l’exégèse, R.T.D. Civ., (1976) juill.-août, s. 431. Uttalandet härrör från Code civils lagmotiv, framlagda 23 februari 1803. 42 “L’office de la loi est de fixer, par de grandes vues, les maximes générales du droit; d’établir des principes féconds en conséquences, et non de descendre dans le détail ... C’est au magistrat et au jurisconsulte, pénétrés de l’esprit général des lois, à en diriger l’application”, Portalis, supra n. 38, s. 8;“Il y a une science pour les législateurs, comme il y en a une pour les magistrats; et l’une ne ressemble pas à l’autre. La science du législateur consiste à trouver ... les principes les plus favorables au bien commun : la science du magistrat est de mettre ces principes en action, de les ramifier, de les étendre, par une application sage et raisonné ... d’étudier l’esprit de la loi quand la lettre tue, et de ne pas s’exposer à être tour à tour esclave et rebelle, et à désobéir par esprit de servitude.”, s. 14. 43 “On fait à ceux qui professent la jurisprudence le reproche d’avoir multiplié les subtilités, les compilations et les commentaires. Ce reproche peut être fondé. Mais dans quel art, dans quelle science ne s’est-on pas exposé à le mériter? Doit-on accuser une classe particulière d’hommes de ce qui n’est qu’une maladie générale de l’esprit?”, s. 8.
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