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the execution and its message no execution delivered any useful messages at all. If the condemned received God’s pardon through the priest and was calmly seeing the heavens opening themselves for him, the spectators could consider crimes as a low-risk project, either not being caught or going to heaven. A condemned not repentant showing defiance, on the other hand, was received by bandits and other criminals as an example of an honourable way to die, worthy of imitation.334 The execution thus eventually became more of a problem in the eyes of many, not least the authorities. It did not seem to fulfil its purpose of deterrence, and the presence of groups whose attendance earlier had been seen as having educational value– primarily women and children – were increasingly seen as a problem. This was a development mainly seen in the nineteenth century, but Randall McGowen has shown early steps of a changed perception of executions and violence in public in late eighteenth-century England.335 Sermons at the execution had been known for quite some time and, for example, were prevalent in late sixteenth–century England.336 Another early example is a sermon held during the burning of a witch in Flensburg in 1590.337 334 Savart 1828 p 29 sq. ”Le voilà, versant au pied de l’arbre fatal les pleurs du repentir, s’agenouillant, et le ministre de Dieu fait descendre du ciel le pardon sur cette tête coupable. Le patient est alors plus tranquille, il voit les cieux ouverts pour le recevoir, tend la gorge au nœud meurtrier, expire. Dans ce cas, l’exemple sera plus nuisible qu’utile. Car les spectateurs calculent, et ils diront: en commettant un crime, si j’échappe, bonheur à moi; si je suis condamné, je me repentirai. L’absolution des hommes me sera refusée, mais la miséricorde de Dieu est infinie. Mon ame montera de l’échafaud vers la voûte céleste. Je mourrai saintement comme le dernier criminel qui maintenant est assis au rang des anges. Si le patient meurt avec impiété, avec courage et sourit à l’aspect du trépas, l’exemple sera plus pernicieux encore, et l’on rencontre assez souvent des criminels qui ont cette force d’ame. Il y a parmi les scélerats une espèce d’honneur. L’admiration que les héros inspire à ses compagnons d’armes en périssant sur un monceau d’ennemis immolés par son bras, cette admiration, le brigand bravant les supplices l’inspire aux autres brigands. Dans les repaires on parle de lui avec éloge et chacun s’exhorte à imiter son example quand l’heure aura sonné.” Cf Boisaymé 1863 p 45 sq. 335 McGowen 1994 p 260 sq, Bergman 2001 p 99 sqq, Dawson 2013 p 266, Bergman 2014 p 311 sqq, Walliss 2016 p 82 sqq (internet). 336 Covington 2003 p 168. 337 Thygesen 1968 p 110. 103

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