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204 Ultalandef är mycket intressant nr idéhistorisk synpunkt. Visserligen miiter inan Beccarias tankegång att dödsstraffet är ineffektivt som avskräckningsmetod, då människorna mera reagera med medlidande än med fasa inföir detsamma.^- Visserligen möter också den för Montesquieu. Beccaria och Voltaire gemensamma tanken att man skall fiirsiika finna straff, som svara mot drivkraften till brottet.'*'^ Har detta begåtts av omsorg om den egna hedern, skall brottet sålunda bekiimpas med skamstraff. Visserligen förklarar Gustav —liksom Fredrik den store.Beccaria och ^"oltaire —att drivkraften till barnamord är en strävan hos kvinnan att rädda sin heder. Men varken Montesquieu. Voltaire. Irouvor le reniede (några ord oliisliga) est un l)ien grand ponr riuiinanile (|iie le filicide et c'est line jieste reelle pour I'ettat qui aujourilhui je vois arracher et I Kufant (]ue la mere assasinne et la mere qui subit la peine de la mort. C’est un honneur, mal enlendue il est vrai c'est souvent la honte qui fait commettre ce meurtre denature. La mort n'est pas sellon moi une jnmnission affrayente pour ce crime, I honneur I’a fait commettre pour cacher une faiblesse. Quand il est decouvert le meme honneur est done perdu et la mort est le seul assille ou une femme ipii a surmonte la nature pour cacher son honneur jierdu jieut se sauver. La mort ne reste done jilus une punission pour elle. Ces sortes de femmes meurent toujours avec resignation et avec devotion cela ediffie le peujile au lien de Tefraijer et j"ai toujours crue que les punnissions quell quon- <|ues etait faittes pour efraijer [ilulol que pour servir la vengance de la loix sur le criminell; je crois done que pour tout crime commis ]iar une prinsijipe d'honneur, la honte doit etre la premiere punnition et que c'est un grand prineijipe et un devoir meme jiour un legislateur d'ejiargner le sang autant (pi'il le jieut. .le ne croix pas que la loix proppose est dresse d'apres ce princippe. .le sens bien la dellicattesse qu il y a de proposer d'abollire la juMiie de \’ie aux Etats dont un ordre est le Clerge qui croiroit en regies de Religions bien plus que les vrais jirincippe de cett relligion biensfaisantes atta([ue jiar une lell abolition mais je voudroit mettre tant de restriction a la peine de mort que la restriction meme empechat jamais de la faire executter. Par la on gagneroit le second aventage, effroijer le jieuple (pii ne se tient qu aux parolles generalles et de sauver des cittoyens utile a I'etlat, et je voudroie au contrair ajoutter des jieinnes infamentes et humilliantes et je suis persmule (pie les meres craignant ces peines d'un cotte et 1'amour maternel etant secondee par la crainte de la peine de mort surmontera aisement toutt les assaux bommisside que la crainte de voir sa honie devilyee et de se voir jirostituee lui inspire. Stockholm 13 Oct. 1777. ■*- .Se ovan s. öl f. .Se ovan s. 41 f. Se ovan s. 78 f.

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